Bonjour et bienvenue dans mon blog ! Je suis un brésilien et j’écris ce post pour pratiquer mon français et aujourd’hui, je voudrais vous parler du 1er tome de “Scum’s Wish”, c’est mon manga préféré !
“Scum’s Wish” (en japonais : Kuzu no Honkaï – クズの本懐) est un manga écrit et illustré par Mengo Yokoyari. Il a été publié dans le magazine Big Gangan (chez Square Enix), entre les années 2012 et 2017. L’œuvre se termine en 8 tomes, mais toujours 2017, il a gagné un nouveau tome intitulé “Scum’s Wish – Décor”. En 2017, le manga en a gagné une (excellente !) adaptation en anime diffusée entre Janvier et Mars, terminé avec 12 épisodes. L’anime est disponible sur Amazon Prime Video. En France, le manga est finalement arrivé chez Noeve Grafx et sa publication a commencé en Juillet 2022.
Dans l’histoire de Scum’s Wish, nous faisons la connaissance les élèves Yasuraoka Hanabi et Awaya Mugi, un couple qui aux yeux des autres est un couple parfait. Ils sont beaux, gentils et très amoureux. Mais c’est seulement superficiel. Ils ne s’aiment pas, en vérité, ils aiment leurs professeurs. Hanabi est amoureuse de Kanai Narumi, un jeune professeur qui est un ami de sa famille depuis qu’elle est enfant. De son côté, Mugi est amoureux de Minagawa Akane, une professeur de musique et qui a été sa tutrice depuis quelques années. Dans une rencontre fortuite, ils se rendent compte que leurs amours ne sont pas partagés et ils décident de conforter leurs désirs amoureux entre eux.
Connaissez-vous des romans mignons et heureux, comme “A sign of affection” ? Alors, ce n’est pas ça ici. “Scum’s Wish” est essentiellement une histoire de personnes vides, très solitaires et que pour remplir ses lacunes, ils reflètent vos désirs des autres. Et au sens littéral ! Mais en parlant un peu plus de l’histoire, la façon dont ils choisissent de remplir la solitude qu’ils ressentent c’est qu’Hanabi imagine que Mugi est Kanai et vice-versa. Depuis le début de la relation amoureuse d’Hanabi et Mugi, nous commençons à voir comment va fonctionner cette relation. Alors ils établissent quelques règles comme le toucher, les baisers et jusqu’où ils peuvent aller sexuellement.
Le premier tome n’est qu’une goutte de tout ce que ce travail a à nous offrir. Ce tome du manga est beaucoup focusé dans le “couple” principal. Mais en plus on voit beaucoup de comment était l’enfance d’Hanabi avec Kanai. L’autrice montre un peu comment ont surgi ces sentiments et comment elle même sait que cet amour est impossible et uniquement unilatéral. Je pense que l’œuvre à un abordage légèrement innocent dans ce début, mais ça va changer peu à peu. Voyant les dialogues de ce tome, il peut sembler qu’ils ne vont pas faire grand-chose, mais c’est seulement la partie émergée de l’iceberg.
Ce qui me fascine dans cette histoire, ce sont ses personnages douteux. Tous, absolument tous les personnages ont du caractère ! À première vue, ils peuvent sembler être de “bonnes” personnes, mais on ne tarde pas à voir qu’ils ne sont pas “bons”. Ici, il n’y a pas de héros et c’est très important de le savoir. Toute la base de cette histoire tourne autour des actions controversées des personnages. Dans ce contexte, c’est extrêmement difficile simplement de dire « ce personnage est bon » ou « ce personnage est méchant », parce que les personnes sont complexes et l’autrice parvient à apporter cela au manga. Les personnages vont faire des choses terribles, mais ils ne sont pas complètement détestables. Vous allez vous fâcher contre eux, vous allez vous irriter et peut-être, vous allez pleurer, mais vous serez heureux pour eux aussi. C’est ce qui fait que ce manga est magnifique ! Comme ils disent eux-mêmes : nous sommes des déchets. Leurs relations ne sont pas faites pour être agréables, et encore pour être enviable.
Et il convient de mentionner, toujours dans ce volume, nous sommes présentés à l’amie de Hanabi, Ebato Sanae, ou comment Hanabi l’appelle « Ecchan », et aussi nous sommes présentés à l’amie d’enfance le Mugi, Noriko Kamomebata, ou « Moka » comme elle préfère être appelée. Ecchan est amoureuse d’Hanabi, pendant que Moka est amoureuse de Mugi, et ainsi comme les protagonistes, ces amours sont trop difficiles à atteindre. Ecchan voit Hanabi comme quelqu’un qui l’a sauvée, mais qui est un amour impossible. Déjà Moka, elle est plus optimiste, elle croit que le Mugi l’aimera un jour. Bien qu’elles aient des attentes sur leurs amours, elles pensent de la même manière d’une chose : la relation amoureuse de Mugi et Hanabi est fausse. Je ne peux pas parler beaucoup plus, parce que c’est spoiler, mais bien qu’elles n’apparaissent pas beaucoup dans ce tome, elles seront très importantes pour l’histoire et elles un très bon ajout au casting principale de personnages ^^
Sur le dessin, je l’ADORE particulièrement ! Dans le cas de Scum’s Wish, le dessin a été fait précisément d’une manière qu’il passe une impression élégante et délicate, avec ses traces “propres”, mais qui peut exprimer une agressivité merveilleuse! L’autrice réussit à exprimer toute la douleur, la tristesse et même les sentiments de doute et d’inquiétude de ses personnages. Le dessin, allié d’un texte incroyable, est potentialisé énormément ! J’aime beaucoup cette combinaison !
Mengo Yokoyari c’est facilement ma mangaka préférée ! Elle est géniale et ce qui m’a fait tomber amoureux d’elle était “Scum’s Wish”. Actuellement, elle dessine “Oshi no Ko” (disponible chez Kurokawa), qu’est écrit par le même auteur de “Kaguya-sama” (chez Pika Édition). je pense que Scum’s Wish est certainement son oeuvre la plus fameuse et la plus controversée, mais j’espère que l’édition française se vendra bien, parce que Mengo Yokoyari mérite d’être plus connue et je veux voir plus de ses mangas en France, spécialement ses one-shots “Isshou Sukitte Yutta jan” (2018) et “Mega Heart” (2013). Et j’espère que vous aimez ce manga au moins autant que moi ! ^^
Merci à mon ami Koda (@koda_manga), pour lire ce post et de m’avoir aidé pour les fautes d’orthographe <3