Un de mes mangas préférés actuellement !!!
Bonjour, chers lecteurs ! Je suis un brésilien et j’aime beaucoup le marché français. Je suis étudiant en français et j’écris ce post pour pratiquer mon français. J’espère que vous aimez ! ^^
“A sign of affection” (en japonais: Yubisaki to Renren) est un manga écrit et illustré par suu Morishita. Il est en publication au Japon depuis 2019, dans le magazine Dessert, chez Kodansha. Actuellement, 6 tomes ont été publiés au Japon. Le manga a gagné le 11e grand prix du « An An Manga Awards », en plus d’avoir été nominé pour le « Next Manga Award 2020 » (17ème place) et le « Kono Manga ga Sugoi! 2021 » (9ème place). En France, les Éditions Akata ont annoncé le 24 Novembre 2020 et sa publication a commencé en Mai 2021.
Dans l’histoire d’A sign of affection, nous connaissons Yuki, une jeune femme qui est atteinte de surdité. Un jour, elle est aidée par Itsuomi, un jeune homme (très beau) qui étudie dans la même Université Itsuomi voyage à travers le monde et il était curieux pour la langue des signes, de la même façon Yuki était intéressée par Itsuomi et sa voie mystérieuse. À partir de cette aide et du contact avec la langue des signes, ils commencent une relation -au départ comme des amis – et ils cherchent à connaître le monde de l’autre: “Par te rencontre, j’ai senti mon monde changer“.
Je suis les travaux de suu Morishita depuis “Hibi Chouchou” (chez Panini) et je suis complètement amoureux de ses œuvres. J’aime la forme tellement mignonne de conduire la narration et je suis devenu un grand fan des autrices. Et une des choses les plus faciles à suivre pour les auteurs pendant longtemps, c’est voir comment ils peuvent évoluer et apprendre avec leurs erreurs. Hibi Chouchou a été relativement critiqué parce que le couple progresse lentement, surtout qu’ils ne parlent pas (bah quoi c’est vrai). “Short Cake Cake” (inédit en France), a été dans le rythme et même si je n’ai pas pu lire tout le manga – par manque d’opportunité – je vois que la forme de la construction narrative est meilleure ! Jusqu’à ce que nous arrivions en “A sign of affection” et toutes les qualités de leur mangas antérieures sont présentes ici, et je dirais qu’ils ont même l’air améliorés ! Dans Hibi Chouchou l’histoire pourrait s’arrêter et le couple ne parle pas, ici est complètement différent ! Le manga est directement connecté à la communication des personnages, ensemble des difficultés de s’exprimer et voilà pourquoi tout le manga tourne autour des protagonistes qui essayent de s’entendre. N’est pas nécessairement de forme romantique, mais pour en savoir plus sur la langue des signes, Itsuomi montre son intérêt sur cette langue et il veut connaître plus sur elle. Et aussi, nous avons Yuki qui essaye de mieux le connaître lui et sa relation avec lui.
La conversation est tellement présente que le développement des deux va très vite, en même temps qu’il est très naturel. Les autrices peuvent faire les chapitres dureront, toujours avec beaucoup contenu et en peu pages. C’est très agréable et tout aussi bon de s’accompagner des dialogues, en particulier quand on fait dans la langue des signés (LSF), qui commence à gagner plus d’espace dans le second tome, lorsque Itsuomi commence à interagir plus avec Yuki. L’interaction est un point clé de l’histoire, tant et si bien que le tome deux, se passe dans l’unique scénario avec les deux qui parlent, se connaissent, au milieu des doutes avec différentes sensations d’être avec quelqu’un qu’est beaucoup différent de vous. C’est un tome qui coule TROP bien ! Les dialogues sont très intéressants ! La façon dont l’auteur dessine et exprime les sentiments est beaucoup dynamique, trop agréable, qu’on continue à lire et quand on s’y attend le moins, le tome se termine.
C’est important dire que A sign of affection a “une idée” un peu différente d’autres oeuvres qu’approche la surdité, comme “A silent voice” (il y a une critiqué en portugais ici). Tandis que A silent voice a parlé sur le bullying et l’exclusion sociale avec des personnes déficients, avoir des vives critiques de la société, A sign of affection ne se concentre pas sur ça. C’est l’un des thèmes de l’œuvre, mais la façon de l’aborder est différente. L’intrigue est plus sur la communication entre les personnages, puisque c’est ceci qui les connecte. Je crois que c’est important à souligner, parce qu’il peut passer une impression erronée de ce que le manga propose, causant des déceptions lors de la lecture. Bien sûr, la façon dont les autrices travaillent n’est pas mal faite ou exempte de tout type de parallèle. Le manga sert bien à illustrer certaines difficultés que traverse Yuki, c’est très bien que nous ayons des œuvres abordant ces thèmes, car il est important d’en parler, ainsi ça crée indirectement de l’intérêt pour ce sujet et ça démarre un discours ! Par exemple, Yuki a mentionné que sa famille n’utilise pas la langue des signes puisqu’elle utilise le téléphone portable et des carnets pour la communication. C’est important de garder ça en tête, parce que ne pas savoir rend difficile la communication avec sourds. Exemple : le Brésil a comme seconde langue officielle la langue des signes, mais elle n’est pas enseignée aux écoles (pas normalement), ne fait pas partie du programme scolaire brésilien. L’important ici (ce point n’est pas nécessairement une critique) est de ne pas desservir et A sign of affection est très loin de ça !
Et aussi, ce n’est pas comme si le manga avait été fait sans recherches. Inclusif, les autrices ont confirmé que les deux ont étudié sur la langue des signes et pour mieux approcher les thématiques dans le manga. Le duo a même une personne sourde – Yuki Miyazaki – pour faire des conseils de comment doit se montrer la LSF, au-delà de donner ses expériences personnelles aux deux et ainsi elles ont une base de comment approcher et faire les scènes, au-delà d’avoir lu et interviewé des professeures d’écoles sourdes. Nachiyan (la dessinatrice) a dit qu’elle portait beaucoup d’importance à la composition de ses pages, parce que le shôjo manga s’exprime beaucoup par les réactions de ses personnages, au-delà du texte. Le dessin est très nécessaire pour transmettre comment le personnage se sent. Et comme ici la LSF est présente, elle doit s’adapter pour montrer toute la communication de Yuki avec Itsuomi, en même temps montrer comment les deux réagissent (par leurs expressions) pendant la scène. Je recommande trop la lecture de l’interview qu’elles ont donnée chez Kodansha USA sur la production du manga.
Sur l’art, l’autrice a évolué beaucoup au fil du temps ! Comme j’ai dit, je suis leur travail depuis des années et l’amélioration est perceptible. Tant en colorisation, la manière de la colorier et l’utilisation de l’aquarelle, comme des designs des personnages. Elles font attention en dessinant même les figurants, même s’ils sont apparus une fois, ils sont tous bien dessinés et beaux. Sans oublier des protagonistes qui sont trop beaux !!! L’ambiance est mignonne et réconfortante ^^
Enfin, si vous aimez une histoire de romance (très mignonne) et une narration légère qu’apporte un thème important, bien abordée et peu exploré, “A sign of affection” est une excellente recommandation ! Les Éditions AKata a publié 4 tomes de la série. Le tome 5 est prévu pour le 7 Avril 2022. Dessous il y a une vidéo montrant le tome 1 de l’édition française ^^
Merci à tous ceux qu’ont lu ce post ! Et remerciements particuliers à mon ami Koda (@koda_manga), pour lire ce post et de m’avoir aidé pour les fautes d’orthographe <3
2 thoughts on “Critique: A sign of affection – Tomes #1 et #2”